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N°38 Courbevoie, Perspective et relation du Parc de Bécon avec sa façade rue et la Seine

Le site photographié se trouve à Courbevoie au centre du parc de Bécon

(36 623 m²), parallèle à la rue, en surplomb de celle-ci et proche de la Seine. La photographie cadre sur la pièce d’eau qui occupe pratiquement la moitié de l’image. Elle sera recadrée afin de permettre de distinguer son contexte paysager. La terrasse autour de la pièce d’eau, depuis laquelle a été prise les reconductions, est un élément de composition important du parc, qui n’est pas identifiable pour le moment sur l’image.


Le parc, situé en pied de coteaux, est terrassé et bénéficie d’un bon ensoleillement sur une nature de sol argilo-sablonneuse caractéristique. Le parc de Bécon perpétue notamment la tradition des vignobles de Courbevoie sur une petite parcelle. Influencé par l’esprit original de son propriétaire le prince Stirbey, au début du XXème siècle, le parc de Bécon est composé de curiosités témoignant de la fascination de la société du XIXe siècle pour l'exotisme et les voyages : deux vestiges de l'exposition universelle de 1878 (le Pavillon Suède-Norvège, le Pavillon des Indes), des folies. Il devient « site classé » à partir de 1941.

La photo est cadrée sur le bassin. On distingue également en arrière plan, la Seine et la berge de l’île de la Jatte, au caractère construit. Comme le montre la reconduction de 1996, c’est à partir de cette date qu’un programme immobilier vient s’implanter sur l’île de la Jatte, en alignement avec la berge qui se végétalise progressivement.

 

Le parc, vieillissant et très fréquenté, s’est détérioré par endroits (sur la reconduction de 2007 le bassin pourrait être rénové - suite à l’arrachage d’un conifère entre 1999 et 2007 au niveau du mur de soutènement, une partie du mur est à refaire). C’est dans ce contexte qu’une concertation a été réalisée en 2016 pour recueillir remarques et suggestions. Puis un concours d’architecture et de paysage a été organisé, lauréant l’agence LAND’ACT pour la réhabilitation et la modernisation du parc.

Prochainement, deux belvédères en treillage devraient être mis en place en donnant à voir à la fois les jardins, la Seine et l’île de la Jatte mais aussi la skyline de La Défense. On peut se poser la question de leur intégration dans un contexte historique comme celui-ci.

Les évolutions des aménagements seront intéressantes à suivre. Quelles continuités sur la présence de l’eau entre le bassin et la Seine, dans les aménagements du quai ?  La présence du parc sera-t-elle évoquée depuis la rue avec des indices dans l’aménagement ?  Quelles relations aux terrasses ? Quelles restaurations ?...

Dynamiques à observer :   

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- Histoire et grand tracés paysagers / Préservation ou changement ? 

- Histoire et mobilités / Cohabitation et devenir ?

- Points de vue remarquables et percés, vers une future prise en compte ?

Nature spontanée / nature emprisonnée dans les aménagements, quel statut ?

- Liaison d’intérêt écologiques, continuités vertes / création, restauration, fragmentation, annulation ?

- Infrastructure dures / structures dégageant des vues, structure qui souligne ? / fracture (piéton, écologique et visuelle…) ?

- Entre topographique et géologie : Valorisation des caractéristiques intrinsèques à la Vallée-de-la Seine ? 

- Tourisme et loisir / développement ?

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