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N°3 Boulogne-Billancourt, Recomposition de la pointe amont de l'île Seguin

Dynamiques à observer :

  

- Sites industriels et patrimoniaux, quelle évolution ? Densification ? Respiration ? 

- Île / Vers l’artificialisation ?

- Entre topographique et géologie : Valorisation des caractéristiques intrinsèques à la Vallée-de-la Seine ?

  (Méandres humides, sources, nappes phréatiques, rivières enfouies…)

- La Seine, un être vivant. Culture du risque ? Fait-on avec le risque ?

- Construction et déconstruction sur le fleuve / Quelle évolution ? (Toujours ? Comment ? Pourquoi ?)

- Friches, franges, interstices et délaissés / Vers quelle transformation ?

- Nature spontanée / nature emprisonnée dans les aménagements, quel statut ?

- Quelle lecture du paysage topographique (continuités / fragmentation) ?

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Le cadrage montre l’évolution de la pointe amont de l’île Seguin.

Jusqu’en 2004, les bâtiments désaffectés des usines Renault occupent la totalité de la surface de l’île (voir vue à vol d’oiseau). Deux groupements de trois arbres avaient été plantés qui encadraient le fronton de l’usine. La façade était réalisée par Albert Laprade. On remarque que les arbres prennent de plus en plus d’ampleur. Ils étaient initialement taillés au cordeau créant un habit végétalisé pour la façade Nord de l’île.

En 2008, on remarque que les arbres ont beaucoup poussé et sont quasiment deux fois plus grands que dans les années 50. Ils ont repris leurs formes naturelles et leur volume dépasse celui du bâtiment Renault. Houx et lierre les ont progressivement colonisés.

Les ateliers massifs de Renault ainsi que les étages les plus hauts de l’usine ont totalement disparu, dégageant la vue sur le linéaire du coteau comme le montre la photographie de 2008. Un garde-corps est installé au-dessus du premier étage du bâtiment. Tandis que la partie intérieure de l’île Saint-Germain se déboise pour être habitée, la berge depuis l’emplacement de la prise de vue du photographe, prend de l’épaisseur occultant peu à peu la vue sur la rive gauche de la Seine.

Les ponts bleus Daydé et Seibert, de style industriel, construits en 1931, restent des repères dans le paysage. Le pont Seibert fut mis hors-service en 1992 à la suite de la fermeture des usines. Il est rénové en 2008 avant de rouvrir en 2011, suite aux aménagements urbains de l’île Seguin. Il est de nouveau fermé en 2017 pour travaux.

Un nouveau pont au design en courbe évoquant le premier devrait le remplacer en 2021. Il ouvrirait sur l’esplanade amont de l’île Seguin. La couleur blanche du pont devrait rendre l’ouvrage plus visible dans le paysage.

 

Le visage de la pointe amont de l’Île Seguin devrait considérablement évoluer dans les prochaines années avec de nouveaux projets architecturaux.

Les nouvelles architectures du projet culturel et artistique de l’île impacteront-elles fortement le paysage ? Quelle forme prendront les nouveaux aménagements paysagers du futur projet de l’île ? La structure géographique de la Seine avec ses coteaux sera-t-elle conservée ?

Les futures campagnes de l’Observatoire seront là pour analyser ces phénomènes et répondre à ces questions.

Contexte paysager et phénomènes observés 

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