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N°1 Issy-les-Moulineaux, Quai Stalingrad et mutation des alentours 

Au cours de ces dix dernières années le paysage embrassant le quai Stalingrad s’est radicalement transformé. 

Jusqu’en 2005, l’autopont était une infrastructure dure impactant très fortement la lecture du paysage. Sur la photographie, l’ouvrage en béton, acier et bitume apparaît comme une rupture construite, rectiligne, infranchissable et massive s’élevant progressivement. Il est souligné à sa base par une route bitumée cernée d’une glissière de sécurité.

L’ouvrage supportant la D7 permettait d’enjamber la Place de la Résistance.

Les espaces étaient alors très clairement dédiés à la voiture mais dès le début des années 2000, suivant l’exemple de la Place de la Boule à Nanterre et sous la pression des habitants qui se plaignaient des nuisances sonores, l’idée de transformer les espaces publics a commencé à faire son chemin.

L’autopont avait été construit à titre « provisoire ». Cependant face à un flux toujours plus important de voitures (42 000 véhicules/jour), il fut conservé dans l’attente d’une solution.

Sous l’impulsion des travaux de la ZAC des Chartreux en 2005, le pont fut détruit et les voiries repensées.

 

La dernière cheminée de l’usine de combustion des déchets ménagers non recyclables (TIRU) est, jusqu’à sa destruction en 2008, un point de repère paysager au bout de la perspective de la RD7, quai Stalingrad. Elle disparaît en 2014 au profit d’immeubles de logement, de la ZAC* des bords de Seine et de la ZAC* des Chartreux.

La photographie de 2008 montre une partie des travaux en cours sur cette dernière et la nouvelle morphologie des voies. 

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Des immeubles d’habitation en R+5 sont construits en alignement de voirie entre la Seine et la RD7.

Les bâtiments à droite de la photo étaient occupés par l’armée. A la fin des années 1990, la ville d’Issy-les-Moulineaux les met à disposition de collectifs d’artistes et des expositions s’y déroulent (Exposition «UniverSeine» du CAUE 92 par exemple). Les bâtiments sont détruits et de nouveaux viennent s’implanter en recul par rapport à la chaussée, dégageant des espaces larges de trottoirs piétons, de voies cyclables et des espaces de bandes plantées protégeant le piéton de la route. Les bâtiments ne forment plus qu’un alignement lisse et régulier en bord de chaussée. La diversité architecturale et de décrochés de balcons rend la structure de la rue moins monotone.

A gauche de l’image, l’ancien hangars de stockage des engins militaires, devenu musée géré par une association, est réhabilité pour abriter fin 2008 le siège social de Sodexo.

En face du bâtiment, la place de l’Arsenal dont les aménagements sont orchestrés par le CD, sont une véritable respiration en bord de Seine. Une piste cyclable, plantée de part et d’autre la borde.

Une 2ème étape de la réfection des voies démarre en 2014 sur le quai Stalingrad dans le cadre du projet Vallée-Rive-Gauche initié par le Conseil Départemental. Des espaces plus généreux sont alloués aux piétons avec la possibilité de franchir les voies, d’être en retrait vis-à vis de la D7, avec des équipements et des bandes de plantation. Des services tels que des commerces et des garages à vélo voient le jour.

 

Le projet paysager local est intégré dans un projet plus global, Vallée-Rive-Gauche. Les aménagements se poursuivent vers la Place de la résistance et jusqu’à la Place Vaugirard.

 

*ZAC :  zone d’aménagement concerté 

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Dynamiques à observer :   

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- Emprises industrielles / Quelle reconversion ?

- Nature spontanée / nature emprisonnée dans les aménagements, quel statut ?

- Liaison d’intérêt écologiques, continuités vertes / création, restauration, fragmentation, annulation ?

- Quelle place donner à l’espace public ? (A l’échelle du piéton, différents tissus, les espaces résiduels) 

- Réhabilitation des logements collectifs / Quelle relation à l’espace public (Passé, présent, futur) ?

- Franges d’infrastructures lourdes / Quels aménagements ?

- Mobilités piétonnes adaptation de l’espace public ?

- Transports collectifs et mobilités douces / Adaptation de l’espace public ?

- Infrastructure dures / structures dégageant des vues, structure qui souligne ? / fracture (piéton, écologique et visuelle…) ?

- Nœud de transport impact et devenir ?

- La Seine , un être vivant. Culture du risque ? Fait-on avec le risque ?

- Construction et déconstruction sur le fleuve / Quelle évolution ? (Toujours ? Comment ? Pourquoi ?)

- Île / Vers l’artificialisation ?

- Bras morts / Des lieux encore à contre temps ?

- Densification à la verticale : Les tours et autres repères

Contexte paysager et phénomènes observés 

Contexte paysager et phénomènes observés 

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