top of page

N°32 Meudon, Viaduc de Meudon. Un ouvrage d’art monumental devenu point de repère

La photographie cadre sur le viaduc de Meudon, dit également pont Sainte-Hélène, vu depuis l’Avenue Jean Jaurès. Il fut construit par l’ingénieur Seguin avec l’avènement du chemin de fer de 1838 à 1840 en vue de relier la gare de Paris-Montparnasse à la gare de Versailles-Chantiers. Afin de pouvoir traverser le territoire d’est en ouest entre la colline de Clamart et celle de Meudon, il a fallu construire un pont et terrasser. Cet ouvrage est le premier ouvrage d'art ferroviaire édifié en France. Il fit polémique à cause des nombreuses expropriations.

 

Le cadrage permet de se rendre compte de l’échelle de cette infrastructure et de prendre la mesure du dénivelé existant. L’objectif était de construire un viaduc qui permettrait de traverser la vallée du ru d’Arthelon séparant les deux collines de Clamart (quelques kilomètres plus loin à gauche) et celle de Meudon (quelques kilomètres plus loin à droite). Le viaduc sera construit sur une longueur de 145 mètres et une hauteur de 32 mètres.

. En 1996 on remarque que le viaduc est en cours de rénovation.

On devine la voie de chemin de fer passant sur la partie supérieure du pont grâce à ces caténaires bien visibles. Les voûtes inférieures sont quant à elles accessibles aux piétons.

Sur la droite on remarque un talus avec une voie de chemin de fer qui passe sous le viaduc et poursuit sa course dans le vallon. Il s’agit du RER C rejoignant Paris.

​

Le revêtement de l’Avenue Jean Jaurès menant au viaduc est très régulièrement repris entre 1996 et 1999 avant que la route soit entièrement refaite et la voirie repensée au début des années 2000. En effet, le système de dépose de passager placé en retrait de la route pour les bus ne facilite pas les manœuvres. Aujourd’hui les bus stationnent temporairement sur l’espace routier, libérant de l’espace pour des trottoirs plus confortables de part et d’autre et pour des espaces de stationnement voiture et des plantations (herbacées en premier plan sur la photographie de 2008). 

 

La végétation sur le rond-point évolue. On remarque en 1996 que le rond-point est planté principalement d’annuelles selon un dessin très géométrique. En 2008 il se dote d’une organisation plus sauvage avec une végétation mixte composée principalement de vivace. Des jardinières suspendues surplombent la composition. Aujourd’hui les jardinières suspendues sont remplacées par un arbre, créant lui aussi du volume végétal en hauteur. Un peuplier demeure au bout de la perspective sur l’ensemble des reconductions. En 2008, on remarque qu’il est élagué très sévèrement. Aujourd’hui, il a repris de la hauteur et son port semble plus libre, tous comme la composition du massif. Les massifs tendent ainsi progressivement à évoluer vers une gestion plus économique, pérenne et écologique.

Dynamiques à observer :   

​

- Sites industriels et patrimoniaux, quelle évolution ? Vers la reconversion ?

- Nature spontanée / nature emprisonnée dans les aménagements, quel statut ?

- Points de vue remarquables et percés, vers une future prise en compte ?

- Quelle lecture du paysage topographique (continuités / fragmentation) ?

- Mobilités piétonnes adaptation de l’espace public ?

- Transports collectifs et mobilités douces / Adaptation de l’espace public ?

- Infrastructure dures / structures dégageant des vues, structure qui souligne ? / fracture (piéton, écologique et visuelle…) ?

​

LE PAYSAGE ET VOUS

Témoignez dès à présent !

Merci pour votre envoi !

bottom of page