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N°4 Boulogne-Billancourt, Evolution des quais de Seine, du coteau de Meudon et de l'île Seguin

Dynamiques à observer :   

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- Nature spontanée / nature emprisonnée dans les aménagements, quel statut ?

- Liaison d’intérêt écologiques, continuités vertes / création, restauration, fragmentation, annulation ?

- Quelle lecture du paysage topographique (continuités / fragmentation) ?

- Mobilités piétonnes adaptation de l’espace public ?

- Entre topographique et géologie : Valorisation des caractéristiques intrinsèques à la Vallée-de-la Seine ?

  (Méandres humides,   sources, nappes phréatiques, rivières enfouies…)

- La Seine, un être vivant. Culture du risque ? Fait-on avec le risque ?

- Construction et déconstruction sur le fleuve / Quelle évolution ? (Toujours ? Comment ? Pourquoi ?)

- Tourisme et loisir / développement ?

- Île / Vers l’artificialisation ?

- Histoire et mobilités / Cohabitation et devenir ?

Nous découvrons au premier plan une portion de la rive droite de la Seine en aval du pont de Sèvres. Le niveau de l’eau est quasiment identique sur toutes les reconductions cependant le phénomène de crue y est de plus en plus fréquent chaque année autour de janvier. Une digue bétonnée, assez peu engageante pour le piéton cloisonne le fleuve à cet endroit. On note l’apparition de mousses sur cette digue, végétal chlorophyllien particulièrement friand de milieux humides. La digue est parallèle à une Départementale où circulent des voitures très nombreuses. Entre les deux, un petit massif composé d’arbustes et d’arbres en alignements peu diversifiés créait la séparation.

La rive a été progressivement colonisée par les péniches qui ont été aménagées en habitation au fil du temps, occupant à présent tout le linéaire jusqu’au pont de Sèvres et donnant à la Seine un caractère habité par l’homme. Ce phénomène est principalement observé entre Issy-les-Moulineaux et Boulogne-Billancourt. Après 1997, les péniches s’éloignent de la rive.

Le pont de Sèvres en second plan n’évolue ni dans sa structure, ni dans ses tonalités conservées en bleu. Sa structure horizontale souligne le liseré des berges de Seine et de l’île Seguin et leur échappée vers le lointain. Elle marque également l’horizontalité du coteau principalement boisé (parc de Brimborion et coteau boisé de Meudon). La topographie reste ici bien lisible malgré, très rarement, quelques constructions particulièrement hautes noyant la ligne de crête du coteau. Sur la droite du cadrage photographique s’étire l’ensemble de bureaux de l’entrée de Sèvres au volume massif et marquant.

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Derrière le pont de Sèvres et jusqu’au pont Renault, invisible sur la photographie, la route départementale1 et les berges quai Georges Gorse devraient être aménagés sur 1,3 km en vue de les rendre plus praticables et agréables et pour tous les modes de circulation. Des promenades vertes piétonnes avec des berges végétalisées le long de la Seine devraient voir le jour. Des projets viendront-ils un jour s’insérer dans la continuité du linéaire au niveau du point de vue photographique ? Cette dynamique d’aménagement des berges est en tous cas bien présente sur la rive opposée avec le projet Vallée rive-Gauche. 

            Une des évolutions les plus forte est ici sans doute celle de l’île Seguin en arrière-plan, ancien emplacement des usines Renault. Ces bâtiments auront marqué le paysage et l’histoire des lieux. L’industrie automobile aura contribué au développement de Boulogne-Billancourt pendant plus d’un siècle, avant de tomber à l’abandon en 1992. En 1997 sera créé un plan d’aménagement pour la reconversion de sites industriels Renault avec le Syndicat mixte. En 1998 la commune de Boulogne-Billancourt fait du site une ZAC incluant également le quartier et l’échangeur de Sèvres. Notons par la suite l’opération Ile-Seguin-Seine rive de Seine par «Vallée de Seine aménagement» en 2003.

En 2014, sur la première île à l’embouchure de la vallée de Sèvres, sera construit un bâtiment qui déterminera sa nouvelle identité : la Cité de la musique Départementale, appelée aussi « Seine musicale ». Conçue par Shigeru Ban et son associé Jean de Gastines cette architecture singulière en forme d’ellipsoïde marque à présent le paysage de cette portion de Seine.

            L’île Seguin n’a pas cessé d’évoluer ces dernières années et sa mutation se poursuit sur la pointe Est de l’île avec des projets amenés à marquer encore fortement le paysage.

Contexte paysager et phénomènes observés 

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