OBSERVATOIRE PHOTOGRAPHIQUE DES PAYSAGES DES HAUTS-DE-SEINE
1995
Création de l’Observatoire Photographique du Paysage des Hauts-de-Seine. Convention de partenariat entre le CAUE 92 et le Ministère de l’aménagement du territoire et de l’environnement.
1995-1996
Campagne de création
Photographe : Jean-Marc Tingaud
Puis 4 campagnes de reconductions à l’identique :
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1997-1998
Photographes : Jean-Marc Tingaud et Raphaêl Flichman
1999
Photographe : Olivier Comte
2003
Photographe : Francis Bussat
2007-2008
Photographe : David Betzinger
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Pour déterminer les sites clés, la prospective est un travail important dans le cadre de l’Observatoire.
Enrichie par une expérience de plus de 20 ans, de nombreuses reconductions ont été préservées en vue d’être reconduite de nouveau.
Dans le cadre d’une réactualisation de l’Observatoire, la sélection des sites les plus pertinents à présenter est un travail important.
Pour déterminer la pertinence des sites de l’Observatoire, les dynamiques territoriales contemporaines ont été étudiées selon la démarche suivante :
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Recherche et études de nombreux ouvrages de références (documentation du Grand Paris, documents de l’APUR, ATLAS…), rencontre avec des acteurs (aménageurs, Département…)
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Visites de terrain
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Propositions des dynamiques à un groupe de travail composé d’acteurs variés (ABF, Association, Département…) et validation
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Validation des photographies à reconduire** auprès du Groupe de travail, des sites à supprimer et des nouveaux sites à photographier (le cadrage reste libre pour le photographe)
L’Observatoire photographique présenté ici présentes les reconductions qui ont été validées par les précédents Comités.
Les photographies supprimées seront conservées dans l'onglet "Archives" du site internet car leur histoire présente un intérêt à être racontée.
**Chaque point de vue a fait l’objet d’une analyse afin de déterminer si des dynamiques contemporaines territoriales étaient illustrées dans les reconductions. Si aucune n’apparaissait, le point de vue a été Archivé.
OBSERVATOIRE PHOTOGRAPHIQUE DES PAYSAGES
L’Observatoire photographique du paysage a pour objectif l’analyse des mécanismes de transformation des paysages. Rapides et évidentes lorsqu’il s’agit de la construction de bâtiments ou d’infrastructures, ces transformations sont plus lentes mais tout aussi radicales en cas de reforestation ou d’abandon de terres. Elles peuvent être également insidieuses car elles résultent souvent d’une multitude de modifications, parfois insignifiantes (rectification de façade, installation de mobilier urbain, abattage d’une haie...), mais dont l’accumulation peut conduire à une métamorphose du paysage.
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L’Observatoire fait son sujet du temps qui passe. Dans la continuité de la Mission de la DATAR, qui avait réalisé un état photographique du paysage français dans les années 1980, il associe à son programme des photographes de renom. Leur contribution est capitale. Ils traquent les signes révélateurs des aspirations d’une société mais aussi de ses dérives. Les images qu’ils créent contribueront à l’émergence d’un regard contemporain sur les territoires.
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Décidé en Conseil des ministres le 22 novembre 1989, l’Observatoire photographique du paysage fonctionne sous la responsabilité du ministère de l’Aménagement du territoire et de l’environnement. Il vise, sans nostalgie, à définir des moyens susceptibles d’orienter favorablement l’évolution des espaces. Quelles sont les raisons des transformations ? Qui en sont les acteurs ? Quels en sont les effets ? Comment les anticiper ?
Véritable banque de données sur le paysage, l’Observatoire constitue la base d’analyse qui manquait aux théoriciens et aux praticiens du paysage. Car l’originalité du travail entrepris est la constitution d’un fonds de photographies non pas uniques, mais réunies en séries. Les séries sont des successions de clichés effectués de façon systématique selon le même point de vue, à des intervalles réguliers qui peuvent varier de la saison au siècle. Les travaux de l’Observatoire portent d’une part, sur la recherche de séries photographiques existantes, d’autres part sur la constitution de séries contemporaines. Seuls de tels outils, lorsqu’ils sont rigoureux, permettent la comparaison et par conséquent l’identification des changements.
Les séries contemporaines de l’Observatoire résultent de l’association du ministère, d’un photographe et de partenaires locaux de l’identité desquels découle le périmètre, ou “itinéraire”, examiné (un canton, un département, un parc régional, une ville...).
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Le CAUE 92 est partenaire de l’Observatoire depuis 1995 pour le département des Hauts-de-Seine