top of page

N°20 Chaville, Lecture de la vallée depuis la rue de la Brise

En 2019, on remarque que le bâtiment au centre de la perspective de la rue a gagné un étage. Un second immeuble à la Mansart dépasse des toitures en tuile. Chaville s’est densifiée. La lecture du fond de vallée en devient un peu plus complexe.

 

Des motifs paysagers structurent clairement le coteau : Le pavillonnaire forme une masse qui s’étend visuellement jusqu’à la crête densément boisée de la Forêt Domaniale de Meudon. La Forêt Domaniale de Meudon chapeaute le coteau, déployant son linéaire dense et continu. On remarque que depuis le début des reconductions, il ne semble pas y avoir eu de mitage de la forêt au-delà du secteur pavillonnaire net. L’explication semble en réalité assez simple : d’une part, l’ensemble des forêts sont classées en Zone N (Naturelles, inconstructibles) dans tout le Département et d’autre part l’étalement sur le coteau n’a pas pu se poursuivre plus loin à cause de la voie de chemin de fer située entre le pavillonnaire et la Forêt Domaniale de Meudon. Si l’on regarde bien au loin, à l’endroit où le pavillonnaire forme un léger creux, on distingue les caténaires de la ligne du Transilien N reliant Paris-Montparnasse à Mantes-la-Jolie, Dreux et Rambouillet. La ligne N a été lancée en 2004 à partir du réseau Transilien Paris-Montparnasse (ex-ligne G).

Dynamiques à observer :   

​

- Points de vue remarquables et percés, vers une future prise en compte ?

- Quelle lecture du paysage topographique (continuités / fragmentation) ?

- Transports collectifs et mobilités douces / Adaptation de l’espace public ?

Infrastructures dures / structures dégageant des vues, structures qui soulignent ? / fracture

  (piéton, écologique et visuelle…) ?

​

​

Le point de vue a été pris à Chaville du côté Sèvres, sur le coteau Nord de la vallée du Marivel, rue de la Brise entre la Forêt Domaniale de Fausses-Reposes, la voie ferrée et la D910.

 

On constate que de nombreux fils téléphoniques aériens quadrillent la rue. Depuis, les réseaux téléphoniques ont été enterrés, rendant la vue beaucoup plus agréable.

 

La photographie permet d’identifier un dénivelé important variant de 90 mètres au niveau du point de vue à 70 mètres au fond de la vallée sur une distance d’1,7 km. Dans le virage, au fond de la rue de la Brise, le dénivelé peut atteindre jusqu’à 19% ! Cette topographie marquée permet une lecture géographique claire de coteaux à coteaux dans une composition de quasi-symétrie (forêt - bâti - fond de vallée urbanisé - bâti – forêt). On note néanmoins des différences dans les typologies d’habitats. Les deux coteaux de ce point de vue, se composent d’habitats pavillonnaires.

 

La rue de la Brise est une des artères du coteau desservant le fond de la vallée, caché par les habitations sur la photographie, mais identifiable par quelques indices.

Un brisis de toitures d’immeubles en ardoise à la Mansart et des terrasses de toits tranchent avec les toitures en tuile du bâti pavillonnaire du coteau.

​

Contexte paysager et phénomènes observés 

jpg9.jpg

LE PAYSAGE ET VOUS

Témoignez dès à présent !

Merci pour votre envoi !

bottom of page